Roky Erickson - Casting The Runes

Compilation de deux concerts donnés en novembre et décembre 1979, Casting The Runes est sans aucun doute le meilleur enregistrement live de Roky Erickson avec The Explosives. Le son est exceptionnel, le groupe au sommet de sa forme, et on y retrouve les classiques de Roky Erickson plus deux titres exclusifs, dont le magnifique 'I Love How You Love Me'.

The Electras - The Best Of

Qui c'est qu'a copié ? Voilà la grande question qui tourne autour du 'Action Woman' attribué aux Litter par certains, et aux Electras par d'autres. Est-ce que les Electras étaient les Litter, ou les Litter les Electras... En fait, ni l'un, ni l'autre, simplement la petite histoire du producteur Warren Kendrick, qui était passé maître dans l'art de brouiller les pistes... Mais, bon, à part pousser le volume, qu'y pouvons-nous, pauvres mortels...

Omar Romero - Hog Wild

Si les adjectifs wild et savage, si galvaudés dans les chroniques rock, collent parfaitement à un groupe de Rockabilly actuel, c'est bien à celui-ci. Et le disent très justement les notes de pochettes: 'Omar is one of the few acts in the rockin' world playing Rockabilly as it should be played'.

The Godz - The Third Testament

The Third Testament (1967) est, comme son nom l'indique, le troisième album des Godz, qui, après un Godz 2 (comme son nom l'indique) un peu fouillis, reviennent au dada-folk mâtiné de lo-fi rock de High Contact With The Godz, leur premier opus (comme son nom ne l'indique pas). A des années lumière des standards en vigueur à l'époque, ces anti-musiciens, à qui il est définitivement difficile de coller une étiquette, parviendraient pourtant presque à pondre un tube avec 'Like A Sparrow', mais vont caler tout de suite derrière un 'Quack (I'm A Quack)' pour nous remettre les pieds sur terre...

The Undertones - ST (and more)

Tout le monde le sait, John Peel était complètement fondu des Undertones, et en particulier du titre 'Teenage Kicks'. Il le programme pour son enterrement, et sur sa pierre tombale est gravé Teenage dream so hard to beat des paroles du même 'Teenage Kicks'. C'est également le seul titre qu'il programmera deux fois dans la même émission, il y a trente ans, en annonçant le meilleur single de tous les temps... A écouter et réécouter 'Teenage Kicks', on se prend à penser qu'il avait un peu raison, le John Peel...

I still play Teenage Kicks to remind myself
how a great record should sound...

John Peel

The Troggs - From Nowhere (and more)

Après s'être longtemps perdus en considérations pour savoir dans quelle toile à matelas ces homo-sapiens découverts dans une grotte en 1966 avaient bien pu tailler leurs costards, les anthropologues se sont rendus à l'évidence : les mystères du rock'n'roll sont impénétrables et ces spécimens sont vraiment From Nowhere!

Stack Waddy - Bugger Off

De gros sauvages, ces Stack Waddy... Un groupe anglais composé d'ouvriers de chantier, souvent complètement blindés sur scène, avec un sens bien à eux de la subtilité mélodique, un batteur qui tape sur ses fûts comme s'il voulait traverser le plancher, un chanteur doué d'un organe, disons... expressif, et capable de sauter dans la salle pour en découdre avec des spectateurs peu attentifs, les autres musiciens à l'avenant.. Mais aussi, dans ce Bugger Off sorti en 1971, un sens certain de la reprise (Rosalyn, You Really Got Me, Willie The Pimp, It's All Over Now...) allié à une bonne dose de méchante énergie.

Comus - First Utterance

Attention danger! Sous des faux airs de folk, les anglais de Comus vous immergent dans un univers délétère où une bande-son étrange, hantée, voire même inquiétante, soutient des histoires peuplées de meurtres, viols et mauvais sorts en tout genre. Un cocktail qui peut s'avérer préjudiciable à votre santé mentale...

You stand before me defenceless
your stare unchanging silent,
cold, intense sears my brain
drip drip from your saggin lip
liquid red down your body spreads
Drip Drip

The Desperate Bicycles - Refill #1 & #2

The Desperate Bicycles est le premier groupe anglais de la période punk à pratiquer le D.I.Y (Do It Yourself) en montant son propre label et en distribuant lui-même ses singles à des prix défiant toute concurrence... Le groupe se forme en mars 1977 avec pour intention de prouver que sortir un disque est à la portée de tout un chacun. Après quelques répétitions et environ 150£ en poche, ils louent un studio pour trois heures et enregistrent leur premier single Smokescreen/Handlebars qui sort sur leur label Refill Records. Ils remettent le couvert trois mois plus tard pour enregistrer le second, The Medium Was Tedium/Don't Back The Front, publié dans la foulée. Au total, le groupe enregistrera cinq singles ou EPs et un album entre 1977 et 1980, tous sur le label Refill Records. Leur mot d'ordre: It was easy, it was cheap, go and do it !

Johnny Cash - Last Man Standing

Quand un producteur plutôt versé dans le hip-hop tendance gangsta-rock tend la main à Johnny Cash, ça donne le label 'American Recordings' et les cinq magnifiques albums que l'on connaît. En ce mois de mai 1993, Rick Rubin pose un micro dans son salon et laisse la voix au Man in Black pour enregistrer, dit-on, près de cent titres. S'il faut choisir un album dans la jungle des 'American Outtakes' de plus ou moins bonne qualité, c'est celui-là... En attendant le American VI qui devrait sortir courant 2009.

Randy & The Radiants - Memphis Beat

Randy & The Radiants, groupe originaire de Memphis, est un des rares garage-bands signé par Sun Records. Ils sortent deux singles, en 1965, sur le label de Sam Phillips mais, malgré un succès local conséquent, le groupe se sépare peu de temps après. Leur titre le plus connu reste 'My Way Of Thinking', une 'relecture' du 'You Really Got Me' des Kinks que l'on retrouve sur le Boulders Vol.9 et sur Ya Gotta Have Moxie Vol.2.

Jody Reynolds - Endless Sleep

Après avoir pu dire merci aux Cramps d'avoir exhumé un nombre conséquents de pépites enfouies (très) profond dans la musique, on peut également remercier le Gun Club d'avoir fait du titre 'Fire Of Love' un incontournable de son répertoire. Jody Reynolds est pourtant loin d'être un obscur inconnu... Son single Endless Sleep se vend en 1958 à un million d'exemplaires, une étoile lui est attribuée sur le trottoir de Palm Spring, entre celles de Elvis Presley et de Ricky Nelson, il figure en bonne place dans le Rockabilly Hall Of Fame, et la légende dit que 'Be-Bop-A-Lula' a été composé en hommage à sa mère...

Please note that Track n.6 is not missing (mysteriously gone in part2 of the archive)

Les Blousons Noirs - Intégrale 1961-1962

Amis de la poésie et du vrai rocanrol... From Bordeaux, France: Les Blousons Noirs !!! Hasil Adkins multiplié par quatre et en français !

The Wailers - Livewire!!!

Les Wailers restent, avec les Sonics, le groupe le plus célèbre de la scène garage de l'état de Washington. Véritables pionniers, ils se rencontrent à la fin des années 1950 et créeront le fameux label Etiquette. Ce sont eux qui, en 1961, vont dépoussiérer un standard du rythm'n'blues, 'Louie Louie' pour propulser le titre au Panthéon des tubes garage. Avec leur style particulier, mélange de rock'n'roll et r'nb ficelé à coup de guitare fuzz, de sax à quatre balles et d'orgue désuet, les Wailers ont posé la première pierre du garage US.

McFadden's Parachute - Sweep Out The Brainfog

Drôle de groupe que ce McFadden's Parachute, et pour plusieurs raisons. La première, c'est qu'il ne comprend qu'un seul membre, à savoir Dagwood McFadden (de son vrai nom Darren Brennesel), qui compose tous ses titres, joue de tous les instruments et produit l'intégralité de son oeuvre. La seconde, c'est que le bonhomme, très productif, a enregistré plus de ving-cinq albums studio et composé plus de trois-cent titres sans qu'on en parle plus que cela, même dans la presse alternative. La troisième, c'est que certaines personnes sont encore persuadées que McFadden's Parachute a sévi dans les années 1960. Dagwood McFadden a accessoirement joué de la batterie sur un album de Sky Saxon, dans un groupe composé de membres des Chesterfield Kings, Lost Marbles, Projectiles... et monté une éphémère version live de McFadden's Parachute avec les mêmes lascars. Sweep Out The Brainfog sort en 2004 et sera son dernier album officiel. Après une dépression nerveuse survenue en septembre 2007, Dagwood McFadden disparaît définitivement de la scène musicale. Darren Brennesel quant à lui, continue d'œuvrer dans la peinture...

I have a clear vision and sound in my head.
I know what I want and I know how to get it.
And I don't see any point in wasting time
trying to explain it to somebody else.
Dagwood McFadden

Radio Cramps - The Purple KNIF Show

Allez, Monsieur Interior, un p'tit dernier pour la route... Où prend vraiment toute sa dimension votre voix d'outre-tombe qui le dit si bien à la fin de cette 'émission':
Hope you like it, and see you soon!

The Cramps - Gravest Hits

Il y a des disques qu'on achète sur la pochette et sur les trois infos qui sont marquées dessus, sans trop savoir ce qu'il y a dedans... et une fois que la musique vous traverse les oreilles, on sait qu'il y a AVANT ce disque et APRÈS ce disque... Et puis, on l'écoute et on le réécoute en imaginant ce que pouvait bien être l'ambiance de ce concert, dont la photo orne le verso (au New-York Palladium, en 1979, peut-être en première partie des Clash)... Et puis, on se met à écouter les Trashmen, Roy Orbison, Jack Scott, Ricky Nelson, et un tas d'autres choses encore, et toujours les Cramps...

So long M. Interior, you gave me fever...

Danny Cohen - Dannyland

Après Museum Of Dannys, sorte de 'Petit précis d'introduction initiatique à l'univers de Danny Cohen', ce Dannyland, enregistré en 2004, afin d'encore davantage se rendre compte de l'immensité de l'artiste.

Doctor who slapped me alive, wondered
why I never cried, I guess I knew it all
was jive, now I’m living in a sleazy dive
(Motel Sex)

Buddy Holly - From The Original Master Tapes

3 février 1959... Il y a cinquante ans...
Buddy Holly, Ritchie Valens, J.P. 'The Big Bopper' Richardson...
The Day the Music Died.

Hasil Adkins - WFMU Radio Broadcast 1986

Hasil Adkins invité d'honneur sur WFMU, en 1986, pour près de trois heures d'émission avec interview et set en direct du Haze plus programmation musicale ad-hoc. Petit bitrate mais grand moment...

Drug Songs 1917-1944

Qu'on se le dise, le Velvet Underground n'a rien inventé avec son titre 'Heroin', on se défonçait bien avant, et on ne se privait pas de le dire dans les chansons. Aucun doute à avoir avec des titres comme 'Who Put The Benzedrine In' de Harry Gibson ou 'Fixin' To Die' de Bukka White, mais quelle subtilité se cache derrière 'Minnie The Moocher's Wedding Day' ?